mercredi 26 septembre 2012

Blog en pause

J'ai décidé de mettre le blog en pause pendant un petit moment (jusqu'en novembre à peu près). Je rentre dans une période de concours, d'examens, de tout un tas de trucs à apprendre et à faire et je ne peux pas jongler avec ça, ma vie personnelle, l'écriture et le blog. J'ai donc choisi de prendre un peu de recul par rapport à ce dernier et de me consacrer au reste (mais je reviendrai Ha Ha Ha Ha Ha Ha Ha !).



vendredi 31 août 2012

Quel pokémon es-tu ? (fin).



Acte "27 – Dans la lignée de la question précédente, l'apparence physique joue-t-elle un grand rôle dans tes textes ?
En fait, cela dépend énormément des textes. Il y en a certains ou je ne donne presque aucune description (par exemple, dans Johannes, je n'ai pas encore décrit Laz, mon héros, et j'en suis pourtant au troisième chapitre). Dans d'autres, c'est très important (chez Vlad, les descriptions physiques seront capitales déjà pour bien ancrer le personnage (Vlad est laid et sera à la fois fasciné et dégoûté par la beauté des autres)(dans Telda, c'est encore autre chose puisque je joue énormément sur les possibilités données par la fantasy (entre une aveugle aux cheveux blancs, un homme à la chevelure de feu, l'autre tatoué d'azur, un homme sans âge et beaucoup d'autres, je suis servie niveau descriptions).

Par contre, je n'aime pas décrire mes personnages d'une traite. J'ai été marquée très tôt par je ne sais plus quel article sur Harry Potter où il est écrit qu'à part son allure de gringalet, ses yeux verts et ses cheveux dans tous les sens, Harry n'est pas plus décrit que ça (et les autres personnages aussi). Depuis, j'essaie de faire pareil, de trouver les traits qui donnent à mes personnages leur particularité et de les appuyer au détriment d'autres détails moins intéressants/remarquables.

Acte #28 – As-tu déjà mis en scène un personnage avec un handicap physique ou mental ?
Nertëa (oui un a et des trémas pour bien faire fantasy). Est aveugle mais aveugle genre Dardevil, elle perçoit le monde à travers ses autres sens. Elle a deux faces : dans la société, elle est la sœur infirme qui vit aux crochets de son frère, dans l'intimité, elle est la perle d'ombre, la plus grande voleuse de tous les temps. J'aime sa dualité et la relation qu'elle a avec son frère, à la fois dépendante et conflictuelle.


Acte #29 – Penses-tu souvent à l'écriture ?
Sur une journée de 24h, j'en dors 7 en moyenne, réfléchis à diverses choses 5 ou 6 heures et le reste du temps (soit 11 ou 12 heures) je pense à l'écriture. Ça peut aller de ma dernière nouvelle en cours d'écriture, à la planification de corrections/bêtas/articles, à la mise en place d'un nouveau projet, etc. C'est pour cela que je ne me sépare jamais d'un cahier/carnet/bloc-notes/un truc sur lequel écrire, pour pouvoir noter mes idées quand elles viennent.

T'arrive-t-il de tomber sur quelque chose, dans la vraie vie, qui te rappelle ton intrigue ou tes personnages ?

Une fois, au lycée, une fille de ma classe avait à peu près le même profil qu'un de mes personnages. Quand je m'en suis rendu compte, j'ai tout de suite modifié le personnage pour qu'il ressemble plus à cette fille qui correspondait exactement à l'idée que je me faisais de lui sans réussir à bien le cerner. Mais c'est un cas très particulier, en général, ça marche dans l'autre sens, la vraie vie inspire mes écrits.

Acte #30 – Dernière question : fais suivre le relais à quelqu'un, et dis-nous tout le bien que tu penses de son écriture et/ou d'un de ses personnages.
Je vais donc passer la mais à Aelys, un auteur aux multiples talents qui vient tout juste de terminer l'écriture de son dernier roman. Ses textes sont forts, sonnent justes et, même si nous ne partageons pas toujours la même approche des choses, elle a le don de rendre ses personnages attachants sur le long terme.

mercredi 29 août 2012

39e convention de SF (Semoy)

Samedi dernier j'ai accompagné O. Caruso à la 39e convention de SF organisée, cette année, organisée dans la ville de Semoy. Après une petite balade touristique dans le vieux centre d'Orléans, direction la convention. Je n'étais pas sortie de la voiture que je remarquai les nombreux borsalinos verts en hommage à Roland C. Wagner. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en allant à cette convention mais sûrement pas à cette atmosphère très chaleureuse et familiale. Ici, tout le monde semblait se connaître et malgré la tristesse présente, la bonne humeur résonnait dans la salle.



Habituée aux salons et festivals, j'ai trouvé qu'il y avait assez peu d'exposants mais j'y ai tout de même trouvé mon bonheur et cela m'a permis de parler un peu plus que d'habitude à ceux présents.
J'en suis repartie avec le dernier numéro de Présence d'Esprits, l'anthologie de la convention et un exemplaire presse de l'étrange vie de Nobody Owens.

Puis, la remise des prix. Un grand moment d'émotion ou Roland C. Wagner obtient le Rosny Aîné du meilleur roman pour Rêves de gloire (roman qui a raflé à peu près tous les prix du milieu cette année), un discours intéressant de la part d'Ugo Bellagamba qui a reçu le prix Rosny de la nouvelle, les résultats du prix pépin, lu en direct (ma préférence va au pépin d'argent d'Anthony Boulanger), puis la remise du prix Alain Lebussy de la nouvelle, remis à mon compagnon de route pour les quatre saisons de la Baleine, une très jolie nouvelle de SF à lire dans le prochain numéro de la revue Galaxie.

lundi 27 août 2012

Tics d'écriture

Pensée du jour : l'écriture des scènes d'actions, c'est vraiment pas mon truc. (En plein dans l'écriture de Johannes, je rame pour réussir à donner un peu de tension dramatique à mon texte).

Du coup, un projet avec des super héros m'est venu à l'esprit et je pense y réfléchir tout en écrivant Johannes (avec un peu de chance, mon écriture va s'imprégner un minimum de mes idées).


lundi 20 août 2012

Programme de rentrée

Le lundi, c'est papeterie (oui papeterie, pas librairie sinon je risque de me ruiner avant même d'avoir commencé à amasser un peu d'argent). Bref, aujourd'hui, j'ai franchi le pas, je me suis offert un agenda scolaire (mon ancien agenda va jusqu'en 2012 mais que voulez-vous, je suis faible).



Mais, je tiens à me défendre, ce n'était pas non plus une simple impulsion d'acheteuse compulsive, j'avais plus ou moins besoin de cet agenda pour organiser les semaines à venir parce qu'à partir de lundi prochain, je vais enchaîner pendant trois semaines les stages de préparation aux rattrapages/mise à niveau/préparation du CAPES. Bref, je vais avoir besoin d'un agenda mieux organisé (j'en ai aussi profité pour acheter des stylos de couleurs et trois cahiers (un pour chaque semaine de stage)(dire que je me plaignais de ne pas pouvoir faire de vraies courses de rentrée)).
En dehors de ça, j'ai aussi mis à plat pas mal de choses concernant mes nouvelles, les concours, les ATs et les blogs (notamment le tout nouveau que je prépare doucement)(d'où ma présence assez sporadique ici).

Autre bonne nouvelle, je vais pouvoir aller à la convention Cocyclics le vendredi (si j'arrive à ouvrir le document d'inscription), je suis très contente de pouvoir retrouver mes chères grenouilles et de papoter avec elles toute une journée !

Côté lecture c'est un peu le calme plat. Je lis doucement La Pucelle et le démon de Benedict Taffin et je continue doucement également Les robots sont-ils vraiment nos amis (anthologie publiée par les éditions Voy'[el]). J'ai parcouru le Bifrost consacré à J.R.R. Martin en entier mais n'ai pas réussi à lire les nouvelles, je n'avais pas assez de temps pour bien plonger dans le texte donc j'attends un peu avant de m'y remettre.
Côté écriture, je continue à planifier au lieu d'écrire (surtout à cause de l'agenda qui m'obnubile depuis hier matin). Du coup, d'ici le 30 septembre je dois écrire :

* une nouvelle homoérotique pour l'AT lancé par les éditions Sharon Kena (parce que je ne pouvais pas passer à côté).
* une nouvelle pour Fines bulles et chocolat (parce que j'ai enfin une idée légère et positive).

Et travailler sur deux autres nouvelles pour des concours (mais je n'ai pas encore sélectionné les concours auxquels je souhaite participer).

Bref, je ne vais pas chômer alors, si entre le 27 août et le 30 septembre, je suis peu présente, c'est normal, si je ne reviens pas après, c'est parce que je me serai noyé dans un mélange de procrastination et de débordement.

vendredi 17 août 2012

Retour (pour de vrai)

J'ai l'impression de passer mon temps à être de retour en ce moment.
La colonie à mangé mes dernières forces et je vais passer mon week-end à dormir mais je passe en coup de vent pour dire que j'ai lu Women in Chain de Thomas Day et que c'était très chouette et j'ai même commencé la Pucelle et le démon de Benedict Taffin et c'est un début très chouette aussi (le coup de Cyrielle je ne l'avais pas vu venir et j'ai trouvé ça drôlement bien amené)(les gamins étaient beaucoup moins chouettes mais on ne peut pas tout avoir).

Très bientôt, plus de nouvelles.

jeudi 9 août 2012

Quel pokémon es-tu ? (5)


Acte #22 – Raconte-nous une scène entre tes personnages que tu n'as jamais écrite et dont tu n'as jamais parlé à personne (sérieuse ou non) !

Dans Telda, il y a un passage où Roux (l'enfant de la Lune et du Premier homme, transformé en renard pour ne pas être capturé et tué par les hommes) regard sa mère alors qu'Alq Ram Wea, le plus puissant des mages de Telda, lui aussi mis au ban de la société car il est celui qui a tué les Gardiens du monde (mais c'est eux qui ont attaqué en premier alors bon…)) le regarde de loin. La scène est vue par Tyulusse, le père de Roux et Ajhilan qui vient d'apprendre l'identité du mage.

La silhouette du renard se dessine sous l'arbre. Les blessures infligées par les goules brillent d'un éclat rouge mais l'animal semble s'en moquer. Ajhilan détourne les yeux, le spectacle lui fait mal au cœur. Depuis qu'il connaît Roux, il ne comprend pas comment Telda peut laisser dépérir, jour après jour, l'un de ses plus brillants enfants, enfermés dans cette enveloppe de poils et de crocs. Tyulusse leur a dit qu'à de nombreuses reprises son fils a tenté de mettre fin à ses jours, sa puissance devenue un fardeau à ne pouvoir être utilisée. Assis sur une branche au-dessus de l'animal, Alq Ram Wea s'enveloppe d'ombres.

— Je ne comprends pas comment vous pouvez accepter sa présence. Il lui a fait tant de mal.

La voix d'Ajhilan est acide mais Tyulusse y est habitué.

— Les légendes sont trompeuses. Les hommes ne sont pas encore prêts à entendre la vérité sur les Gardiens, vous-même avez eu du mal à l'accepter. On ne change pas les croyances de millions de personnes sur un coup de tête. Wea a fait beaucoup d'erreurs dans sa vie mais il n'a jamais fait de mal à mon fils.

— Vous voulez rire ? Sa présence seule lui fait mal. Comment ose-t-il rester à ses côtés alors qu'un simple de ses contacts peut être fatal à Ajhilan ?

— Parfois l'absence d'une personne nous fait plus de mal que sa présence lointaine. Wea souffre autant que mon fils et préfère se faire mal en le regardant sans pouvoir le toucher plutôt que de ne pas être là pour pouvoir le protéger. Pour eux, l'interdit du contact physique est devenu une triste habitude.

Tyulusse se détourne. La conversation est terminée. Un souffle de vent éloigne les nuages et il contemple avec un sourire triste son fils baignant dans les rayons de lune. À ses côté, les ombres dessinent la silhouette d'un mage assis à ses côtés, une main posée sur la joue du renard.



Acte #23 – Combien de temps te faut-il pour terminer une histoire, de la planification à l'envoi ou à la mise en ligne ?

Euh, c'est une question un peu difficile puisque, à part des nouvelles, je n'ai rien terminé d'autre, du coup je ne réponds que pour les nouvelles. En général, j'écris assez vite mais j'ai besoin de beaucoup de planification. En moyenne, pour écrire une nouvelle de 20k sec, je mets deux semaines si je suis motivée, trois mois si je ne le suis pas.

Acte #24 – Dans quelle mesure arrives-tu à tuer tes personnages si cela sert l'intrigue ?
Je fais ça sans problème (même si ça ne sert pas à l'intrigue). Dans 50% de mes textes, des personnages importants meurent parce que c'est la vie. Personnellement, j'ai plus de mal avec les personnages qui restent vivants (parce qu'en général, leur sort est nettement moins sympa que le mort).
 
Quelle est la mise à mort la plus intéressante que tu aies écrite que tu vas écrire ?

Bon, j'ai modifié un peu la question parce que j'ai une super mise à mort dans Vlad mais je ne l'ai pas encore écrite. En gros, Vlad a un lointain cousin, Dan le IIIe, qui tente de reprendre la couronne et ça ne plaît pas trop à Vlad. Du coup, il va voir Dan avec quelques amis (en armure et épées au poing mais c'est comme ça que tout le monde se déplaçait à l'époque, non ?) et lui fait creuser un gros trou. Après, il fait appeler un prêtre qui commence à prier pour l'âme de Dan qui comprend qu'il vient de creuser sa propre tombe et assiste à sa propre cérémonie. Rien qu'en y pensant, j'ai envie d'écrire cette scène.

Acte #25 – Certains de tes personnages ont-ils des animaux familiers ? Parle-nous d'eux.
Bizarrement, non, et pourtant c'est un concept que j'aime beaucoup. Je vais voir si je peux caser ça dans les nouvelles à venir.

D'autres personnes les dessinent-elles ?

Bah, du coup, non.

Choisis un de tes personnages et montre-nous l'image de lui que tu préfères !
Je n'ai pas d'images mais, pour vous donner une idée, Alq Ram Wea ressemble à un mélange de Raistlin Majere et de Severus Snape.

dimanche 5 août 2012

Du nouveau (dans ma PAL, dans mes envois, dans mes écrits).

Retour de Roumanie rime avec retour à Paris et retour à Paris rime avec retour aux Librairies !

Du coup j'ai craqué pour :

Fahrenheit 451 de Ray Bradbury (une éternité que je ne l'ai pas relu, du coup je me suis jetée dessus lorsque je l'ai vu).

Women in chains de Thomas Day (qui me faisait de l'œil depuis un moment).

Les robots sont-ils vraiment nos amis une anthologie des éditions Voy'[el] dirigée par Corinne Guitteaud.

Le dernier Bifrost consacré à G.R.R. Martin (dont les chroniques sont toujours aussi alléchantes).
Bon, photo pris avec webcam mais l'idée reste là.


En plus de cela, Macalys m'a gentiment prêté Métaphysique du vampire de Jeanne A. Debats. J'ai plein plein de lectures pour le mois à venir.


Sinon, je prépare aussi mes rattrapages, j'embarque avec moi mon dictionnaire de rhétorique et quelques fiches de grammaire parce que la grammaire c'est fun (bon je me force un peu mais l'idée est là).

Niveau écriture, j'ai bien avancé ma nouvelle Raul aux pieds violets pour l'AT Animal des éditions Sortilèges et j'ai bien posé les bases de Pooky, nouvelle pour l'AT Bestiaire asiatique de Voy'[el].

Niveau envois, j'ai fait un peu de ménage dans mes tiroirs :

Infiltrer le silence est parti chez Griffe d'Encre, Plaudite, cives chez AOC et Robin chez Frontières. Plus qu'à attendre.

Et pour finir ce petit tour des bilans/projets, je pars demain animer une colonie à Cancale, au programme : poney le matin, plage l'après-midi et lecture dans la journée. Me connaissant, je ne vais prendre que deux livres + une revue dans ma valise :

La pucelle et le démon de Benedict Taffin

Fissures de Jess Kaan que je n'ai pas eu le temps de lire en juillet

Et le dernier Bifrost parce que j'ai 4h de train à faire.

samedi 4 août 2012

Quel Pokémon es-tu ? (4)



Acte #16 – Y a-t-il des histoires romantiques dans tes textes ?

Malgré ce qu'on peut penser, oui, il y en a. Pour moi, l'amour est au cœur de toute intrigue, qu'il soit romantique, filial, amical… Après, rien ne dit qu'il doit être victorieux ou heureux.

Comment les gères-tu, et jusqu'où pousses-tu la relation entre les amoureux ?

J'aime les histoires tragiques, sur tous les plans. Du coup, mes romances sont souvent mises à mal, déçues, jusqu'à rendre mes personnages désabusés. Grâce aux fanfics, j'ai développé une attirance pour l'UST (unresolved sexual tension) et j'aime travailler sur ce point. J'aime suggérer plus que montrer, je trouve que ça donne un côté plus intense à une relation (cependant, je ne dis pas non à une scène érotique ça et là, ces petits plaisirs-là doivent aussi s'entretenir ^^).

Acte #17 – Parmi tes protagonistes (héros), quel est ton préféré et pourquoi ?
J'aime Vlad pour ses défauts et la tension mais je dois reconnaître que ma préférence va à Roux, un des personnages de Telda. Fils d'un homme éternel et d'une déesse, il est celui que les gardiens du Bien vont vouloir détruire puisque trop puissant (et lui, il n'a rien demandé à personne). Lorsque les gardiens parviennent à le tuer, Telda (oui mon univers est vivant, je fais ce que je veux, d'abord ^^) transfère son art et une partie de son pouvoir dans le corps d'un renard au pelage feuille morte, d'où son nom, Roux.

Acte #18 – Parmi tes antagonistes (méchants), quel est ton préféré et pourquoi ?
Comme je n'ai pas de vrai méchant, j'ai un peu de mal avec cette question. La plupart du temps, soit mes personnages sont les méchants de l'histoire soit il n'y a tout simplement pas de méchant.

Acte #19 – Parmi tes personnages secondaires qui se sont hissés sous les feux de la rampe, quel est ton préféré ? Pourquoi ?
En général, je prépare tellement mes textes que je pensais difficile de voir un personnage me surprendre, jusqu'à ce que je rencontre Ali. Ali c'est le grand frère de Mehmet dans mon projet sur Vlad. Au début, il devait faire partie du décor, être là pour escorter Vlad et la caravane jusqu'au palais, et disparaître. Et puis, il y a eu ce dialogue entre lui et Vlad, où ce dernier fait preuve d'une intelligence et d'un esprit vif qui surprennent Ali qui finit par l'apprécier énormément, jusqu'à devenir son seul vrai allié à la cour Ottomane. Malheureusement, l'histoire étant ce qu'elle est, Ali va rapidement sortir de mon roman mais sa relation avec Vlad reste déterminante pour l'évolution du jeune Valaque.

Acte #20 – Quel type d'interaction entre personnages préfères-tu écrire ?
Les passages où la vérité se dévoile, quand un personnage fait une révélation l'air de rien et qu'il voit la compréhension dans le regard de son vis-à-vis. Lorsque la tension est à son comble et explose en désillusion et désespoir. Le genre 'Luke, je suis ton père'.

Acte #21 – Certains de tes personnages ont-ils des enfants ? Comment t'en sors-tu avec eux ?
Certains oui, des enfants étranges, qu'ils aiment bizarrement. Je ne suis pas super à l'aise avec les relations parent/enfants mais j'espère me débrouiller au mieux mais parfois j'ai juste l'impression d'être à côté de la plaque -_-'

jeudi 2 août 2012

Quadruple assassinat dans la rue de la Morgue

Je dois reconnaître qu'en commençant à lire QARM, j'avais un petit a priori négatif sur le résultat. Les vampires, c'est pas trop trop mon truc, les novella, je ne les apprécie vraiment que lorsqu'il y a une forte dose de contemplation et j'ai trouvé le premier roman de Cécile assez inégal du coup, j'avoue que je ne savais pas trop par quel bout prendre cette nouvelle. Eh bien, je suis heureuse de constater qu'à la fin, mon a priori a été retourné dans tous les sens, froissé et balancé à la poubelle sans aucun remord.


Titre : Quadruple assassinat dans la rue de la Morgue

Auteur : Cécile Duquenne

Éditeur : Voy'el

Nombre de pages : 183

Prix : 10 €

Illustration : Jéremie Fleury.

Quatrième de couverture : Népomucène, préposé à la Morgue, mène une vie tranquille et nocturne en compagnie de Bob, vampire d'environ 150 ans d'âge. Lorsqu'il manque devenir la cinquième victime d'un mystérieux assassin, son ami de longue date mène l'enquête. L'immortel est certain qu'une autre créature surnaturelle a commis le massacre.

Mon avis : J'ai déjà pu constater, sur Cocyclics, à quel point l'écriture de Cécile Duquenne a gagné en maturité, en force et en justesse cette dernière année. Cette novella en est la preuve. L'écriture est simple et précise, l'immersion dans les pensées de Népo se fait naturellement, j'y ai cru du début à la fin.


L'intrigue en elle-même m'a semblé un peu secondaire vis-à-vis des relations entre les personnages mais cela ne m'a pas dérangé le moins du monde, j'aime ce côté intimiste, cette vision des protagonistes qui se dessine doucement à mesure que l'histoire avance. J'ai apprécié le naturel avec lequel les créatures fantastiques s'insèrent dans notre monde, sans fioritures ni grandiloquence. Bob n'est pas présenté comme un surhomme à la beauté fatale (même s'il l'est), il est présenté comme une créature un peu plus étrange que la normale, la manière dont Népo le perçoit le rend plus attachant à mes yeux que les ¾ des vampires présents dans la littérature actuelle.

Un excellent moment de lecture (et la fin est juste parfaite à mes yeux, Népo prend une dimension tellement forte que j'en ai été non seulement surprise mais aussi émue).

Le petit plus du livre : la voix de Népomucène, simple, juste et touchante.

mercredi 1 août 2012

Les week-end extraordinaires

J'ai découvert une multitude de petites choses durant ma semaine sans Net. Avant de partir, j'ai passé une heure à télécharger une foule de webzines, de web revues, de podcasts, dont ceux des week-ends extraordinaires d'Europe 1.


Pour le moment, j'ai surtout écouté ceux de l'année dernière et avec une grande attention. Non seulement les thématiques sont intéressantes (les podcasts sur l'apocalypse et les sorciers/sorcières m'ont même fait prendre des notes) mais en plus le contenu est très fouillé sans être trop complexe, un mélange de vulgarisation et de théories plus élaborées. Si vous avez un moment, n'hésitez pas et jetez-vous dessus !

samedi 28 juillet 2012

J'ai testé une semaine sans internet (et j'y ai survécu).

Voilà une semaine pile (bon, une semaine et un jour mais hier, je n'ai vraiment pas eu le courage de publier quoi que ce soit) que je suis partie dans un coin un peu perdu entre les monts roumains (pas vraiment les Carpates mais presque). Aujourd'hui, de retour à Bucarest, je profite de la connexion pour vous parler de cette semaine.



Je passe sur les balades en forêt ou dans les champs pour aller à l'essentiel : l'écriture et tout ce qui tourne autour. (Mais je ne résiste pas à quelques photos).

Ce petit séjour du côté des montagnes avait pour but de me faire avancer dans mes écrits, notamment sur Johannes, et si sur ce dernier point ça a été un petit échec (je n'ai pas avancé mais j'ai pas mal travaillé les 20k sec déjà écrits) sur l'avancée de mes autres écrits, ce fût une petite réussite.
En une semaine j'ai écrit deux nouvelles, j'en ai corrigé trois autres et en ai bien entamé une dernière. Dès mon retour en France, je vais envoyer tout plein de textes.

À côté de ça, outre la fin de la relecture papier de Mary's blues, j'ai terminé de bêta-lire deux nouvelles et la novella de mon compagnon de route (une petite pépite que j'ai hâte de lire éditer parce qu'elle sera éditée j'en suis certaine), j'ai bêta-lus aussi une novella d'Anne Rossi (une petite pépite également, une écriture fraîche et efficace avec des sentiments, de l'aventure, des paysages que j'aimerais voir en vrai, vivement la suite), j'ai enfin pris le temps de lire la version finale de La Couleur de l'Aube d'Aelys (j'ai été agréablement surprise de voir à quel point le manuscrit s'est amélioré depuis la première version que j'ai eue entre les mains).

Bref, cette semaine sans accès à l'internet aura été profitable mais je ne sais pas si j'aurais pu tenir quelques jours de plus, pouvoir procrastiner sur la toile m'a manqué dans mon processus d'écriture.

mercredi 18 juillet 2012

Les Gentlemen de l'étrange




Je suis tombée un peu par hasard sur ce petit livre chez mon libraire et, comme je cherchais des nouvelles pour mes vacances, je l'ai aussitôt mis avec mes autres achats estivaux.


Petite présentation d'abord :

Titre : Les Gentlemen de l'étrange

Auteur : Estelle Valls de Gomis

Éditeur : Blackbook éditions.

Nombre de pages : 314.

Prix : 9 €.

Quatrième de couverture : Dans le Londres du XIXe siècle, il se trame dans le brouillard des faits étranges et fantastiques. Manfred, psychiatre et criminologue, accompagné de son ami Wolfgang, impulsif dandy mystérieux aux aptitudes encore plus mystérieuses, enquêtent et découvrent ce qui se cache sous le vernis apparemment lisse du réel. Des souterrains londoniens aux sombres dédales vénitiens en passant par les plaines glacées et sauvages d'Amérique du Nord, ils rencontreront des créatures aussi effrayantes que fascinantes et réaliseront que les mythes ne meurent jamais : ils se métamorphosent.

Mon avis :
 
Après la lecture de La maison de Londres de Lydie Blaizot, j'étais un peu réticente à la lecture de ce livre qui me semblait fleurer une nouvelle fois le Londres victorien et ses vampires. La première nouvelle m'a vite fait changé d'avis. J'ai trouvé le Londres d'Estelle Valls de Gomis plus palpable, plus intéressant aussi. J'ai aimé le côté vampire-mais-en-fait-non-mais-peut-être-que-si-mais-en-fait-on-ne-sait-pas-vraiment d'un des personnages, la dynamique très Holmes/Watson des deux personnages principaux (avec leurs propres Lestrade). Par contre, si j'ai aimé la première nouvelle, j'ai trouvé les autres terriblement répétitives, toujours le même modèle d'enquête rapidement résolut, les personnages n'évoluent pas (à part la souris qui gagne 40 cm), du coup, le charme de la première nouvelle s'est rapidement estompé pour laisser place à des textes sympathiques, qui se lisent facilement mais sans réelle tension. Le style aussi devient un peu lassant par moment (et la répétition de 'gentlemen de l'étrange' m'a souvent agacée) ; je pense que j'aurais dû lire les nouvelles séparément plutôt que d'une traite, ceci dit, chacune est agréable en soi, j'aurais simplement aimé plus d'enjeux et de profondeur dans l'ensemble.

Le petit plus : Ernest, le souriceau bavard, mon personnage préféré.

lundi 16 juillet 2012

Je travaille même en vacances

Je suis sur les bords de la mer Noire depuis trois jours et j'ai déjà passé déjà trois après-midi derrière mon pc à avancer mes projets ou mes bêtas ! Je dois dire qu'avoir un compagnon de voyage aussi sérieux qu'est le mien aide beaucoup. Mes journées suivent le rythme des baignades, des lectures et des séances de travail dans les terrasses en bord de mer et j'en suis enchantée. Je dois dire que ça fait longtemps que je n'ai pas été aussi sérieuse.


Au programme pour la semaine qui vient :

* Terminer la relecture de Mary's Blues de Marie-Anne Cleden (fait, aujourd'hui même).

* Finir ma nouvelle, Infiltrer le silence, pour l'AT différence de Griffe d'Encre (nouvelle qui se déroule dans un univers de fantasy très classique que j'affectionne beaucoup).

* Reprendre le plan de Johannes (parce que j'ai oublié le carnet Johannes en France -_-').

* Chroniquer les derniers livres lus et avancer dans mes lectures.

* Commencer à bêta-lire la novella de mon compagnon de voyage sinon il va encore râler ^^

Parallèlement à ça, je continue de suivre les 20 min d'écriture par semaine de Lionel Davoust (et je m'y mets encore à la dernière minute). Cette semaine, l'exercice tournait autour des personnages. Voici les thématiques proposées :

o Génie méconnu
o Adulé de tous
o Rêveur insatiable
o Frustré sans savoir pourquoi
o Amoureux transi
o Petit mais costaud
o Ambitieux sans scrupules
o Efficace mais effacé
o Angoissé perpétuel
o Gentil incompris
J'ai choisi 'Adulé de tous' et j'ai brossé le portrait d'Ajhilan, le personnage principal d'Infiltrer le silence. Son portrait fait un peu moins de 4000sec et, là encore, faire cet exercice m'a aidé à mieux comprendre mon personnage, à mieux cerner ses motivations. Bref, je suis très contente d'avoir réussi à trouver un moyen pour me permettre de réfléchir sur mes textes sans partir dans tous les sens.

samedi 14 juillet 2012

Quel pokémon es-tu ? (3)



Acte #12 – Pour quelle histoire estimes-tu que tu as créé le meilleur univers ?
C'est assez compliqué. J'aime beaucoup l'univers de Telda même si archicliché et honteusement pompé sur la Belgariade d'Eddings en matière de royaumes. Je lui trouve un charme étrange, comme souvent en fantasy, j'aime être transportée dans son univers, marcher dans ses forêts, découvrir ses villes et leurs détours, les coutumes, etc. En fait, ce que j'aime dans cet univers et ce que j'aime dans les univers de fantasy : son côté grandiose.

À côté de Telda, il y a aussi un autre univers, toujours classique, que j'effleure doucement du bout des touches : celui de "Leurs ombres dans le soleil", une courte nouvelle qui mêle ambiance de boîte de nuit, mythologie grecque et dérision.

Acte #13 – Quelle est la culture, réelle ou fictive, au sujet de laquelle tu préfères écrire ?
Je ne sais pas si on peut parler de culture, je dirais plutôt que l'atmosphère qui se dégage de la Roumanie et de Bucarest plus particulièrement, me donnent plus de matière. J'aime les images et la mentalité des personnages qui y vivent et que je mets en scène par la suite. Bucarest est une source perpétuelle d'inspiration pour moi.

Acte #14 – Comment établis-tu le plan de tes lieux lorsqu'il faut le faire ? Montre-nous des exemples !
Je ne comprends pas très bien la question alors, je vais répondre comme je le sens : je vais rarement des plans de lieux parce que je n'aime pas faire de descriptions purement visuelles par contre, j'aime bien dessiner des cartes pour mieux m'immerger dans l'univers que je crée. Pour Telda (la seule fois que j'ai créé une carte d'ailleurs), j'ai surtout utilisé la carte pour visualiser les chemins, les paysages et les personnages qui les parcourent.

Acte #15 - Petite question à mi-parcours : parle-nous d'un auteur que tu admires, qu'il soit professionnel ou amateur.
Arf, par où commencer. Il y a tellement d'auteurs que j'admire pour plein de raisons différentes. Bon un je donne un exemple pour chaque catégorie alors : pour l'auteur professionnel, je ne vais pas être originale en citant Francis Berthelot. C'est mon gros coup de cœur de l'année dernière. J'aime la sensibilité de son écriture, la précision de son style, la poésie de ses phrases. J'admire sa manière de raconter une histoire. Récemment j'ai lu la petite nouvelle qu'il a publiée dans l'anthologie Air d'ActuSF et, à la fin, je n'avais qu'une seule envie : que l'histoire se poursuive encore pour mieux connaître cet univers à peine effleuré.

Du côté des amateurs, j'aimerais vous parler d'Olivier Caruso. Les personnes qui me connaissent savent que je ne suis pas totalement partiale mais je pense sincèrement que ses nouvelles valent la peine d'être lues. Il y a un je-ne-sais-quoi dans son style, dans ses phrases brèves, parfois hallucinées, parfois tordues, souvent poétiques, qui rendent ses histoires émouvantes. Et je pense qu'il ira loin (je sais qu'il ira loin, plus qu'à le motiver et le booster alors, Olivier, si tu passes par là, tu arrêtes de traîner sur le net et tu vas écrire !).

Acte #16 – Y a-t-il des histoires romantiques dans tes textes ?


Malgré ce qu'on peut penser, oui, il y en a. Pour moi, l'amour est au cœur de toute intrigue, qu'il soit romantique, filial, amical… Après, rien ne dit qu'il doit être victorieux ou heureux.

Comment les gères-tu, et jusqu'où pousses-tu la relation entre les amoureux ?
J'aime les histoires tragiques, sur tous les plans. Du coup, mes romances sont souvent mises à mal, déçues, jusqu'à rendre mes personnages désabusés. Grâce aux fanfics, j'ai développé une attirance pour l'UST (Unresolved Sexual Tension) et j'aime travailler sur ce point. J'aime suggérer plus que montrer, je trouve que ça donne un côté plus intense à une relation (cependant, je ne dis pas non à une scène érotique ça et là, ces petits plaisirs-là doivent aussi s'entretenir ^^).

mercredi 11 juillet 2012

Premier jour à Bucarest.

Premier jour à Bucarest. Cette nuit, la chaleur a été à peine supportable mais quand on se couche à 3h du matin, on se moque des températures du moment qu'on a un matelas et un oreiller confortable.

En bons accros à nos PC, mon compagnon de voyage et moi-même sommes sortis faire un tour, munis de nos précieux amis (au cas où on trouverait un coin sympa pour écrire (je crois que mon oncle et ma tante nous ont pris pour des fous)). Et si je prends la peine de faire cette courte note, c'est pour parler du petit coin sympa sur lequel nous sommes tombés : perdu dans le plus grand parc de Bucarest (Bucarest à tout plein de défauts mais ses parcs sont tout simplement superbes), à côté du lac, se trouve un petit bar à cocktails à ciel presque ouvert qui se nomme The Library/La biblioteca. Un signe du destin (et puis, nous avons craqué sur le décor) alors, ni une ni deux, on décide de s'y poser.

Au plafond, des étagères ornées de livres, tout autour de la terrasse, des balançoires, des chaises et des petites tables en osier et, en fond sonore, une reprise punchy de Killing me softly. Bref, l'endroit idéale pour écrire quelques lignes en sirotant un cocktail gingembre/citron vert/sirop de grenadine/menthe (et je ne vous parle pas du petit courant d'air plus qu'agréable en cet après-midi caniculaire)(là c'est une reprise de YMCA chanté par une femme à la voix digne de Marylin (je veux emporter ce coin à Paris !)).





lundi 9 juillet 2012

Vacances

Comme le titre l'indique, je pars aujourd'hui et pour trois semaines, en vacances en Roumanie. L'avion décolle à 18h50 de Paris pour atterrir à 22h45 à Bucarest.

Je vous épargne le blabla sur mon pays que je n'ai pas revu depuis sept ans, sur la famille qui est là-bas et tout ça parce que ce n'est pas très important. Par contre, je vais tenter d'écrire un ou deux articles pour donner mes impressions sur les changements survenus durant mon absence.

La Roumanie a toujours été une source d'inspiration, sa pauvreté, ses mendiants, ses chiens errants ont, à mes yeux, un aspect superbe. C'est un beau pays de par ce qu'il dégage, j'ai vraiment hâte d'y retourner maintenant que je réfléchis à ça.

Mais je n'y vais pas que pour revoir ma famille, visiter et bronzer sur la plage (et pas que sur la plage, ils annoncent plus de 30° un peu partout où je serai), je vais aussi profiter de ce voyage pour lire tout plein et pour écrire aussi. Au programme, avancer Johannes d'environ 50k sec, corriger ma nouvelle pour l'AT Différences de Griffe d'Encre et essayer de corriger au moins une autre des nouvelles qui traînent dans mes placards.

Côté lectures, à part deux manuels de grammaire que j'embarque pour travailler mes rattrapages, j'aurai avec moi :

Les gentlemen de l'étrange d'Estelle Valls de Gomis chez BlackBook Éditions (trouvé un peu au hasard et pris quand même, j'avais peur d'être déçue mais j'ai été rapidement rassurée par la première nouvelle/chapitre).

L'anthologie Malpertuis III des éditions Malpertuis (avec une nouvelle de Céclie Duquenne que j'avais beaucoup aimé lors de son passage sur la mare).






Les Créateurs de Thomas Geha, aux éditions Critic, qui traîne dans ma bibliothèque depuis trop longtemps déjà.


Fissures de Jess Kaan et Le destin des Morts de Jean-Pierre Favard les deux aux éditions Lokomodo (que mon côté étudiante fauchée remercie pour leurs recueils de qualité au format poche).







dimanche 8 juillet 2012

J'ai testé les 20 min d'écriture via déclencheurs.

Ça y est, j'ai enfin pris le temps de me consacrer au défi motivation de Lionel Davoust dont je parlais dans l'article précédent (j'ai pris mon temps mais c'est pour la bonne cause, j'ai avancé mon mi-nano de juillet en parallèle (mais je reviendrai sur cette info)).

J'ai choisi ma musique pour tenir 22 min exactement et me voilà lancée !

Pour le choix du thème, j'ai pris celui qui m'inspirait le plus :
  • Aux portes de la mort.
J'ai commencé par 5 min de réflexion avant d'écrire pour être certaine de la direction que je voulais donner à mon texte. En ce moment, je réfléchis à l'appel lancé par WeLoveWords intitulé Le festin cru, ces 20 minutes d'écriture m'ont permis d'avancer dans mes recherches sur les personnages et sur le lieu. J'ai écrit une courte scène d'un peu moins de 2500 sec qui, en l'état, ne sera pas exploitable pour le texte final mais qui m'a aidé à visualiser un peu plus les personnages, les lieux, l'atmosphère. Je vous poste un très court extrait histoire de prouver que je ne fais pas que glander et préparer mes bagages :

Les peupliers noirs longent l'allée qui mène aux portes du manoir. Emily, la tête collée à la vitre, retrouve, dans son esprit, les pages de l'herbier qu'elle a réalisé gamine. Derrière le volant, Anna soupire pour la énième fois. La voiture s'arrête devant de larges grilles en fer sombre et aux arabesques étranges. Les yeux bleus d'Emily brillent d'excitation :
— Tu veux bien appuyer sur l'interphone.

— Tu ne veux pas faire demi-tour et aller voir l'expo de Romain ? Je trouve ce lieu sinistre. Je me demande encore comment tu m'as convaincue.

— On a déjà vu l'expo de Romain trois fois la semaine dernière. Et puis, c'est le temps qui te donne cette impression, ils ont annoncé des orages durant la nuit.


Parallèlement à ça, je participe régulièrement à des wordswar entre grenouilles du forum Cocyclics et je trouve que les deux exercices se complètent très bien. L'écriture via déclencheurs me permets de faire un travail préliminaire : je ne cherche pas à avancer un projet, juste à écrire des extraits qui me permettent de mieux comprendre et mon écriture et le texte qui y est lié. Les WW sont là pour me faire avancer sur un texte. Durant 15 min, mon but n'est pas d'écrire le plus de mots possible (comme il faudrait le faire dans le cadre d'une vraie WW), juste d'augmenter mon texte et, pour l'instant, ça marche pas mal puisque j'ai déjà terminé une nouvelle (à travailler mais le squelette est là).
Bref, j'ai hâte d'être demain pour voir ce que nous à concocter Lionel Davoust et je pense continuer à suivre son défi motivation le plus possible, c'est une excellente expérience.

lundi 2 juillet 2012

De l'écriture avant toute chose et pour cela préférez les vingt minutes

Le blog de Pénélope Chester est toujours plein de bonnes choses, une citation, une réflexion, des nouvelles des ses avancées, des liens toujours utiles, etc. C'est un de ces liens qui a attiré mon attention et dont je vais parler aujourd'hui.
Dans son dernier article, elle évoquait la nouvelle initiative lancée par Lionel Davoust  (auteur, novelliste, anthologiste, blogeur plein de bons conseils et amateur d'orques (pas les méchants à grosses dents du SdA mais les gentils gros cétacés noirs et blancs qui mangent des phoques (d'un coup, ils deviennent un peu moins gentils))) : mettre en place une opération motivation autour de l'écriture.

Le principe ? Il ressemble un peu aux word war du nano (sans la notion de quantité) : prendre vingt minutes dans la semaine pour écrire et ne rien faire d'autre que ça.

Le plus ? Chaque lundi sur son blog, Lionel Davoust proposera un petit exercice pour se lancer, se donner un but, une scène à écrire et peut-être qu'au bout de ces vingt minutes, vous ne voudrez plus vous arrêter.

On est lundi aujourd'hui, n'hésitez pas à passer faire un tour sur son blog pour voir ce que vous a préparé Lionel.

jeudi 28 juin 2012

La Maison de Londres

J'ai été agréablement surprise de constater que ma bibliothèque chérie (si vous êtes parisiens, faites-y un tour le rayon SFFF est topissime) possédait dans son catalogue La Maison de Londres de Lydie Blaizot. Du coup, j'en ai profité pour l'emprunter après avoir lu les nombreuses bonnes critiques sur le net. J'avoue ne pas être amatrice de ce genre de roman et ce texte ne fait malheureusement pas exception. Mais, avant de passer à la chronique, une petite présentation de l'objet :


Titre : La Maison de Londres


Auteur : Lydie Blaizot

Éditeur : Les éditions du Petit Caveau.

Nombre de pages : 356.

Prix : 18,90

Quatrième de couverture : Londres, 1895. Ruppert Haversham, Arthur Ruteford et Hubert Michel, trois vampires aux caractères aussi différents que marqués, tentent de vivre normalement malgré la malédiction dont ils s'estiment victimes.
Affiliés à la très puissante Maison de Londres, ils se retrouvent chargés de l'éducation d'un nouveau collègue, Donald Crump.
Ce dernier se réserve être une véritable calamité qui va mettre en péril l'organisation dont il est censé faire partie. Par sa faute, la guerre avec la Maison de Cardiff prend des proportions alarmantes et ses camarades sont contraints de rattraper ses bêtises.
Leurs pérégrinations vont les mener de Londres à Upper Plot, un village qui semble recéler la clé de leur problème... et même peut-être davantage.

Mon avis :

Comme je le dis dans le questionnaire "Quel Pokémon es-tu ?", je suis le genre de lectrice à privilégier le style à l'intrigue. Si je trouve que le style ne va pas, la meilleure des intrigues ne parviendra pas à me donner une bonne opinion du livre. C'est ce qui s'est passé avec La Maison de Londres. Dès le début, j'ai trouvé la manière de présenter les personnages intéressante mais un peu trop surfaite, trop artificielle, du coup, j'ai vraiment eu du mal à m'attacher à eux.
L'autre point : l'humour. J'ai trouvé que les personnages se prenaient trop au sérieux dans leurs piques pour qu'elles fassent mouche sur moi, du coup, je ne savais pas si l'humour était assumé ou non.
L'intrigue, de son côté est intéressante et les rebondissements multiples (j'ai lu le roman en deux jours c'est dire s'il va vite) mais, en le reposant, je me suis aperçue que rien ne m'avait vraiment marqué en bien à part le nom que je n'arrive toujours pas à lire correctement du chef des vampires.

Je pense que les personnages auraient tous pu me plaire s'il n'y avait pas de 'mais' derrière chacun d'eux (Ruppert m'agace à citer Shakespeare, comme s'il s'agissait du summum du chic (si je commençais à citer tous les poètes que je connais, mes amis me traiteraient de frimeuse et ils auraient raison) Arthur me plaisait jusqu'à ce qu'il devienne incohérent, à mes yeux, face aux jolies boucles de sa petite fille (qui est vraiment trop Mary-Suesque à mes yeux) et Hubert m'a semblé vraiment trop mou même s'il se rattrape sur la fin). J'ai trouvé qu'Ann était trop stéréotypée dans le rôle de la bibliophile amoureuse d'un vampire qui accepte son statut sans s'en étonner plus que ça. Bref, la rencontre ne s'est vraiment pas faite et ça confirme mon aversion du genre, dommage.

mercredi 27 juin 2012

Suite de "Quel pokémon es-tu ?"





Et voilà la suite du questionnaire.

Acte #06 – Où te sens-tu le mieux pour écrire ? À quel créneau horaire ? Ordinateur ou bon vieux stylo et papier ?
N'importe où, en matinée de préférence, enfermée dans une bulle de musique (n'importe laquelle du moment qu'elle me coupe du monde qui m'entoure). Pour écrire, je préfère l'ordinateur, j'ai de plus en plus de mal à écrire sur papier par contre j'ai besoin de feuilles ou carnets pour préparer mes textes, en tracer les grandes lignes, cerner les personnages… j'ai un nombre incalculable de carnets d'ailleurs, pour y écrire des choses utiles ou non (souvent non en fait). Tant que je n'ai pas mis mes idées sur papier, je n'arrive pas à l'écrire.

D'ailleurs, le dernier carnet en date, acheté la semaine dernière : il est beauuuu !

Acte #07 – Écoutes-tu de la musique pendant que tu écris ? Quel genre ?

Oui. Beaucoup, ça m'enferme. Le genre en lui-même n'est pas important du moment que je ne ressens pas le besoin d'écouter les paroles. J'écoute toujours la même playlist, un mélange de rock, de jazz et de pop-rock, un truc entraînant qui peut me permettre de me laisser guider par le rythme lorsque j'écris. En ce moment, par exemple, j'écoute en boucle Iron et Run boy run de Woodkid, j'aime les ambiances et la tension dans le rythme.

Acte #08 – Quel est ton genre préféré en écriture ? Et en lecture ?
En lecture, j'aime les textes sombres, les ambiances, le style travaillé presque à l'excès. Je n'ai pas besoin de beaucoup de péripéties ni d'action. En écriture, j'aime le fantastique tordu, malsain, les relations compliquées. Comme dans mes lectures, j'ai tendance à exagérer l'importance des ambiances au détriment des informations ou de l'action ce qui rend mes textes soit incompréhensibles soit trop lents (mais je les aime bien comme ça).

Acte #09 – Comment trouves-tu l'inspiration pour tes personnages ? Explique comment tu procèdes pour les créer. Ils viennent comme le titre, tous seuls ou presque. Je ne me pose jamais la question 'Est-ce qu'il me faut un nouveau personnage ? Comment il sera ? Que fera-t-il ?' Comme j'ai tendance à avoir l'intrigue déjà dessinée dans ma tête, il y a peu de personnages qui parviennent à me surprendre, mais ça leur arrive (par exemple, dans Vlad, le frère de Mehmet ne devait être qu'entre aperçu et finalement, il deviendra central dans les trois premiers chapitres).

Je ne sais pas si ça me dessert ou non, mais mes personnages me semblent tellement évidents que j'ai du mal à les décrire par la suite, aucune description ne me semble naturelle, fluide ou assez proche de ce que je veux.

Acte # 10 – Quelles sont les situations les plus étranges ou farfelues dans lesquelles tes personnages se sont retrouvés ?
Je ne pense pas avoir des situations si étranges ou farfelues que ça. Puisque j'écris essentiellement des ambiances, les situations dans lesquelles se retrouvent mes personnages sont rarement novatrices ou surprenantes (bon j'ai un personnage qui se coud un bébé sur le ventre, ça doit être la scène la plus étrange que j'ai écrite). En ce moment, je tente de reprendre doucement l'écriture (chose que j'avais abandonnée il y a un moment à cause d'un trop-plein de travail) et j'admire les personnes qui ont des idées surprenantes, innovantes, qui donnent envie de connaître l'univers entier pour un simple détail.

Acte 11# – Quel est le personnage que tu préfères mettre en scène ? Quel est le personnage que tu aimes le moins ?
Pour la première question, Vlad, sans hésitation. J'aime ce personnage, ses troubles, sa manière de penser, d'agir, de réfléchir, de tirer des plans sur la comète. J'ai hâte de le faire évoluer, grandir, de le faire rouler dans la boue, de mettre en avant ses échecs, ses doutes, ses colères. Bref, j'aime vraiment toutes les possibilités qu'il m'offre, toutes les émotions qu'il dégage. C'est comme une poupée qui n'a qu'une envie : que vous la preniez pour jouer avec elle.
Pour la seconde question, je reste dans l'univers de Vlad : le personnage que j'aime le moins mettre en scène c'est Radu, le petit frère de Vlad. Pas que je l'aime pas, plutôt parce que je l'aime beaucoup et qu'il possède encore des coins sombres que je ne cerne pas. C'est un personnage avec un vrai bon fond, même s'il n'est pas gentil pour autant et c'est ce qui me le rend difficile à comprendre et donc à mettre en scène.

dimanche 24 juin 2012

Les 5e rencontres de l'imaginaire du club Présences d'Esprits



Hier avaient lieu les 5ème rencontres du Club Présences d'Esprits (comme le titre de l'article l'indique) et (comme c'est étrange puisque je fais un article dessus), j'y ai fait un petit saut.

J'ai découvert ce petit rendez-vous l'année dernière et j'en ai apprécié la dimension très intime (trop peut-être pour certains) aux côtés des grenouilles de Cocyclics qui avaient un petit stand à l'époque. Cette année, pas de stand en vu mais toujours les mêmes organisateurs accueillants, les auteurs et éditeurs, peu nombreux certes mais toujours disponibles pour discuter.

La petite taille du lieu fait qu'on en fait rapidement le tour et on peut alors prendre le temps de parler avec les personnes présentes, retrouver des amis et assister à une vente aux enchères de livres, BD, DVD, VHS même, affiches, jouets et autres objets divers et variés.

Pressée par le temps, je ne suis restée qu'une petite heure et demie cette année. Assez cependant pour assister à la remise des prix du Prix Merlin et du concours Vision du Futur. Bravo aux lauréats et aux participants !

Le palmarès du prix visions du futur :
1er prix : "Furie Furry", de Dvb
2ème prix : "Les racines chantantes d'Icarie", de Julie Conseil
3ème prix : "De spiritiS", de Tesha Garisaki
Accessit publié : "Poussières d'étoiles", de Laurent Copet

Les gagnants du prix Merlin :

Dans la catégorie Roman, il s'agit de Georgia Caldera pour Les Larmes rouges, éditions du Chat Noir.

Et dans la catégorie Nouvelle, c'est Romain Billot qui remporte ce prix, pour "Le Visage du démon"
dans Le Codex Atlanticus, tome 20, aux éditions la Clef d'argent.
Vous pouvez également participer à une loterie livresque que le club organise sur bon nombre de ses stands. J'y ai gagné Treize contes étranges de Vincent Ravalec.

Je suis également repartie de là avec deux livres (dédicacés, s'il vous plaît) :

La pucelle et le démon de Benedict Taffin chez Asgard et Nous sommes des monstres de Jérémi Sauvage aux éditions Malpertuis. 





Et la gentille Macalys m'a offert un Batman et un Épouvantail miniature (encore merci <3 ).
Bref, ce fut un saut court mais très chouette ! J'ai hâte de remettre ça l'année prochaine et de rester un peu plus longtemps.