lundi 16 janvier 2012

Challenge 1er jet

Alors que les fils du challenge premier jet 2011 ont été supprimés et que le challenge 2012 commence sur des chapeaux de roues, l’heure est venue pour moi de faire un bilan de mon challenge 2011 et de me projeter vers 2012. 


Durant presque une année (d’août 2010 à juin 2011), Vlad a été le centre de mes attentions. D’abord simple idée de nouvelle, il s’est développé dans mon esprit jusqu’à en devenir projet de roman. J’ai voulu tenter le nano 2010 mais j’ai lamentablement échoué, n’étant pas assez préparée pour écrire un livre que je voulais aussi complexe. Alors, j’ai patienté, peaufiné mon synopsis pour pouvoir me lancer dans l’aventure du challenge premier jet organisé par Cocyclics. 



J’ai commencé par prendre mon temps et être certaine de mon syno avant de me lancer et, même si on ne peut pas dire que j’ai énormément avancé dans mon projet, je pense avoir bien fait. En à peu près 4 mois, j’ai écrit le prologue + le premier chapitre de mon projet et, si en 2012 je vais tout reprendre à zéro, cette expérience va m’aider à ne pas refaire les mêmes erreurs (qu’importe si je dois réécrire cette partie quinze fois, j’espère réussir à la finir cette année !). 
À côté de ce bilan écriture, je dois aussi revenir sur le point qui est, pour moi, le plus important de tous : le soutient des grenouilles, leur aide, leurs coups de fouet et leurs  quand le moral était plus bas. Si j’avais un souci avec un personnage, une question, où envie de jeter mon texte au feu (et le pc avec), je savais que je pouvais compter sur le soutient des grenouilles et, si je me suis retrouvée à m’arracher les cheveux avec la sauvegarde de mon fil, c’est avant tout pour leurs conseils, les liens qu’elles m’ont donnés et les litres de nénuphou dans lesquels je vais me baigner dès que j’ai une panne d’inspiration. 



Je n’ai qu’une hâte, recommencer au plus tôt cette expérience et, paraît-il, c’est aujourd’hui que le challenge premier jet 2012 commence ! 

Et pour 2012, ce n’est pas un projet mais deux que je compte mener à bien : le premier tome des aventures de Vlad, dont je parlerai un peu plus tard, et une novella intitulée Johannes inspirée de l’histoire des jumeaux Lazarus et Johannes Colorado. Jonhannes a aussi un parcours assez atypique, d’abord projet de nouvelle pour l’AT Monstres de Céléphaïs, j’ai préféré la garder pour l’AT fantastique de Malpertuis. Comme à mon habitude, je l’ai écrite quelques heures avant la deadline et, même si j’ai été déçue la voir refusée m’a donné un coup de pied aux fesses. J’ai donc décidé de reprendre ses personnages et l’intrigue de fond pour en faire une petite novella (je prévois moins de 150 000 signes) parce que Jo, l’un des personnages me fascine et que je suis tombée un peu amoureuse de Lazare, de son dévouement aveugle, de sa folie, de ses supers-pouvoirs aussi (Laz’, a un don super utile : il peut ressentir n’importe quelle vibration/onde qui parcourt le sol dans un rayon de 100 mètres (si si, c’est super utile comme don !)). 

Voilà de quoi m’occuper pour l’année à venir. Entre ça, les concours de nouvelles, les ATs et les cours, je crois que je vais pleinement profiter de mes vacances d’été.

dimanche 15 janvier 2012

Concours Nous Deux

Émetteur : Magazine Nous Deux

Thème : aucun mais il fallait rester proche de la ligne éditoriale du magazine (c’est-à-dire une histoire ou l’amour triomphe et rend le quotidien magique (enfin ça c’est ce que j’ai retenu).

Prix (ou la raison qui m’a poussé à écrire une nouvelle à des lieues de ce que j’écris d’habitude) :

1er prix : une somme de 1.500 euros et publication de la nouvelle dans l’une des
parutions du magazine NOUS DEUX du mois de mai 2012 (et, comme je convertis tout en mois de babysitting maintenant, ça représente environ 5 mois !).
2e prix : une somme de 300 euros.
3e prix : une somme de 150 euros.

Frais de participation : Aucun (et c’est l’avantage des concours organisés par les magazines).

Exigences : c'est à ce moment là que nous avons bien ri (moi et les personnes que j'ai enrôlées dans cette aventure) parce que la nouvelle devait faire entre 8 et 15 pages recto dactylographiées. La typographie, le corps et l’interlignage étant, eux, au choix du candidat (en gros on pouvait mettre des interlignes triples et une police 14, ça n’aurait pas posé trop de problèmes (ça c’est parce que j’ai galéré à atteindre les 8 pages en interligne double, marges normales et un time new roman 12)).


Sur la nouvelle elle-même, je dois vous avouer que j’ai réfléchi durant de longs jours pour trouver le bon angle d’approche. J’ai changé d’idée une demi-douzaine de fois sans trouver une intrigue décente parce que moi et les histoires d’amour qui se finissent bien ça fait treize. Et puis, alors que j’avais entamé l’écriture d’une intrigue que j’aimais bien mais sans trop croire en elle, je me suis aperçue que la solution à mon problème était sous mes yeux : je devais écrire sur un sujet familier. J’ai donc profité de l’expérience de mes parents pour écrire une nouvelle sur l’immigration, l’absence et le doute. Ce n’est sans doute pas mon meilleur texte (j’espère que ça ne l’est pas !) mais j’en suis assez contente et puis, c’était un chouette défi.


Les réponses tomberont durant le mois de mars et je vous en tiendrai informés (on croise les doigts !)(5 mois de babysitting !). 

jeudi 12 janvier 2012

Ce que Cocyclics fait pour moi.

En allant faire un tour rapide sur mon ancien blog, je me suis souvenue de deux choses : de la citation d’Henry David Thoreau « Peu importe si le début parait petit. » et de cet article jamais publié sur Cocyclics.

Aujourd’hui (enfin, dimanche dernier, c'est fou le temps que je mets à écrire un article -_-'), je suis au Tea Corner, un salon de thé qui me tient énormément à cœur non solum parce que leurs thés/pâtisseries/plats sont excellents sed etiam parce que c’est là que j’ai rencontré, IRL, mes premières grenouilles et, si je vous en parle maintenant, c’est avec une pincée de nostalgie : hier, avait lieu le premier salon de thé inter-grenouilles de l’année.

Petit retour en arrière :

À peine arrivée que mon comportement me joue des tours, moi qui n’aime pas saluer personnellement les membres d’un grand groupe, je fais le tour de table pour dire bonjour à chacune des grenouilles présentes. C’est ça aussi la magie de Cocyclics, ce désir d’aller vers les autres, qu’on les connaisse ou non, cette curiosité latente qui donne envie d’écouter chacune d’elle parler de ses projets, de ses réussites, de ses frustrations d’auteurs...

Les présentations faites et bises distribuées, je m’empresse de prendre place et de pouvoir papoter avec les grenouilles qui m’entourent. S’en sont suivi près de quatre heures de discussions passionnantes sur la littérature, l’écriture, les nouvelles (auteurs, écrivez des nouvelles, vous ne pouvez qu’en sortir grandis !), la progression des romans des uns, des envois aux éditeurs des autres, le tout enveloppé de rires et de bonne humeur. Cet après-midi m’a rappelé ceux que je passais, adolescente, dans mon centre équestre, et j’en suis ressortie avec la même étincelle dans le regard.

Mais, Cocyclics ne se résume pas aux rencontres et aux encouragements. C’est une communauté qui fait grandir, qui m’a permis d’évoluer, non seulement en tant qu’auteur mais aussi en tant que personne. J’ai découvert le forum après ma seule et unique année de prépa alors que j’entamais ma première année à la fac, j’avais donc pas mal de temps pour moi (du moins, le pensé-je). J’ai donc plongé dans la mare sans trop connaître le milieu de la SFFF française et encore moins celui de l’édition. Dans ma poche, traînait le début de trois romans de fantasy et dans ma tête, l’idée que, d’ici cinq ans, j’allais devenir la future JK Rowling française (les adolescents et leurs grands espoirs !). Cocyclics m’a appris, en douceur qu’un roman ne s’écrit pas en un claquement de doigts, qu’il faut du temps et du travail, beaucoup de travail, pour le mener à terme.

J’y ai découvert une multitude d’autres choses, comme les appels à textes, les nouvelles, l’entraide entre auteurs, des personnes formidables (je me suis déjà beaucoup étendue là-dessus) et surtout, une communauté dans laquelle je trouve la motivation nécessaire à aller de l’avant.
Bien entendu, Cocyclics est critiquable (qu’est-ce qui ne l’est pas ?) et parfois, moi aussi je râle mais, aussitôt, je me souviens du soutient des grenouilles lors de mes baisses de moral et de mes incertitudes, de leurs encouragements et félicitations lorsqu’un de mes projets aboutit et de ma propre joie lorsque je lis que l’une d’elles réussit à publier une nouvelle, est nominée pour un prix, publie son premier roman, son deuxième, évoque ses victoires quotidiennes, petites et grandes…

Aujourd’hui encore je pourrais vous citer une dizaine d’exemples prouvant à quel point appartenir à cette mare est source de motivation, de joie et de rire. Ce sont de toutes petites choses, un mp par là, un commentaire ici, une discussion passionnée sur les tabous des auteurs ou bien leurs animaux de compagnie… Ce sont ces petites choses qui en font un lieu si particulier.



Amies grenouilles, je vous salue et vous remercie bien bas de faire de ce forum un lieu aussi convivial.

dimanche 1 janvier 2012

Dernier bilan avant la fin du monde

À peine revenue du Danemark (Copenhague est une ville magnifique, toute en briques, sculptures et vélos, la prochaine fois, je n'oublie pas mon appareil photo), j’ai remarqué que l’heure était aux bilans (comme me le font remarquer toutes les personnes dont je suis le blog) alors allons-y gaiement et dirigeons nous avec des listes de résolutions plein la tête vers 2012 ! 

Il y a tout juste un an, sur un autre blog, j’écrivais cela :

En 2011 je vais essayer de :

Participer à davantage d’ATs (en travaillant à chaque fois une ou plusieurs figures de style précises).
Écrire le premier jet de Au commencement était Ţepeş.
Bêta-lire au moins deux nouvelles par mois et suivre leur avancée.
Lire, lire et lire davantage et participer à des challenges de lecture.
Chroniquer deux livres par mois.
Tenir ce blog à jour (vaste tâche).


Autant dire que j’ai lamentablement abandonné les 5/6 de ces résolutions. Faisons donc un rapide bilan de mon année 2011 :



Côté romans :

J’ai péniblement commencé le premier jet de mon challenge 2011 Au commencement était Ţepeş et, si je suis heureuse d’avoir enfin commencé ce texte, je dois dire que je pense le reprendre entièrement en 2012 pour partir sur de meilleures bases (mais je vous en parlerai d’avantage dans un autre article).

J’ai aussi commencé l’écriture d’une novella. L’histoire me trotte dans la tête depuis un moment et je l’ai écrite sous forme de nouvelle pour la présenter à l’AT Fantastique III de Malpertuis. Malheureusement, ou heureusement étant donné la situation actuelle, la nouvelle a été refusée et, après une période de bouderie (je boude après chaque refus, je suis comme ça) j’ai commencé à retravailler le fond jusqu’à avoir assez de matière pour en faire une novella. Pour le moment je n’ai écrit que le prologue mais j’espère bien réussi à la terminer avant le mois de mars. 


Côté nouvelles :

En 2011, je pense avoir envoyé trois nouvelles à des ATs et deux nouvelles à des concours. J’ai failli envoyer trois autres nouvelles à des ATs mais, commençant à les écrire le jour même, il m’a été impossible de les terminer convenablement (aussi j'ai préféré les garder pour moi).
Au niveau des réponses, j’ai reçu un refus et une réponse positive et j’attends, sans y croire, la réponse pour la troisième nouvelle.
En ce qui concerne les concours de nouvelle, ça a été ma révélation de cette fin d’année et j’espère participer à au moins deux d’entre eux par mois.
D’un point de vu pratique et littéraire, je remarque que j’ai toujours autant de mal à écrire sans pression, finissant (ou non) mes textes à la dernière minute. J’espère pouvoir améliorer ce point en 2012.

Côté cocy :

C’est toujours un bonheur de passer sur le forum (même en sous-marin), de rencontrer les grenouilles IRL, d’aller dans des salons, de parler aux auteurs, etc. Ce sont des choses que je n’aurais jamais faites si Cocy n’existait pas alors je suis toujours aussi fière d’appartenir à cette communauté et de la découvrir un peu plus chaque jour.
Cocy m’a aussi donné l’occasion de rencontrer des grenouilles formidables (Aelys, Macalys, Isaiah, Xanadu, O. pour ne citer qu’eux) qui sont devenues des personnes importantes dans ma vie quotidienne. Merci à vous.

Côté tout le reste :

Des hauts et des bas parce que la vie est ainsi faite. Je suis toujours tiraillée entre ce manque d’assurance frustrant et cette mégalomanie latente.
Je suis toujours débordée parce que non organisée mais je me soigne et j’espère réussir à tenir mes résolutions en 2012 !

 Alors, allons-y gaiement et posons un pied en 2012 :

· Finir ma novella.
· Écrire les ¾ du tome 1 de Au commencement était Ţepeş.
· Lister les concours de nouvelles qui m’intéressent et participer à la plupart d’entre eux.
· Avoir trois nouvelles d’accepter dans l’année.
· Mieux m’organiser de manière générale.
· Lire, encore et toujours plus (et ficher mes lectures (le plus possible).

Après ceci, ne me reste plus qu’à souhaiter que l’année qui commence vous soit profitable et que tous vos projets se réalisent.