mercredi 18 juillet 2012

Les Gentlemen de l'étrange




Je suis tombée un peu par hasard sur ce petit livre chez mon libraire et, comme je cherchais des nouvelles pour mes vacances, je l'ai aussitôt mis avec mes autres achats estivaux.


Petite présentation d'abord :

Titre : Les Gentlemen de l'étrange

Auteur : Estelle Valls de Gomis

Éditeur : Blackbook éditions.

Nombre de pages : 314.

Prix : 9 €.

Quatrième de couverture : Dans le Londres du XIXe siècle, il se trame dans le brouillard des faits étranges et fantastiques. Manfred, psychiatre et criminologue, accompagné de son ami Wolfgang, impulsif dandy mystérieux aux aptitudes encore plus mystérieuses, enquêtent et découvrent ce qui se cache sous le vernis apparemment lisse du réel. Des souterrains londoniens aux sombres dédales vénitiens en passant par les plaines glacées et sauvages d'Amérique du Nord, ils rencontreront des créatures aussi effrayantes que fascinantes et réaliseront que les mythes ne meurent jamais : ils se métamorphosent.

Mon avis :
 
Après la lecture de La maison de Londres de Lydie Blaizot, j'étais un peu réticente à la lecture de ce livre qui me semblait fleurer une nouvelle fois le Londres victorien et ses vampires. La première nouvelle m'a vite fait changé d'avis. J'ai trouvé le Londres d'Estelle Valls de Gomis plus palpable, plus intéressant aussi. J'ai aimé le côté vampire-mais-en-fait-non-mais-peut-être-que-si-mais-en-fait-on-ne-sait-pas-vraiment d'un des personnages, la dynamique très Holmes/Watson des deux personnages principaux (avec leurs propres Lestrade). Par contre, si j'ai aimé la première nouvelle, j'ai trouvé les autres terriblement répétitives, toujours le même modèle d'enquête rapidement résolut, les personnages n'évoluent pas (à part la souris qui gagne 40 cm), du coup, le charme de la première nouvelle s'est rapidement estompé pour laisser place à des textes sympathiques, qui se lisent facilement mais sans réelle tension. Le style aussi devient un peu lassant par moment (et la répétition de 'gentlemen de l'étrange' m'a souvent agacée) ; je pense que j'aurais dû lire les nouvelles séparément plutôt que d'une traite, ceci dit, chacune est agréable en soi, j'aurais simplement aimé plus d'enjeux et de profondeur dans l'ensemble.

Le petit plus : Ernest, le souriceau bavard, mon personnage préféré.

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