dimanche 3 juin 2012

Johannes

Depuis un petit moment, je fais allusion à Johannes sans donner trop de précisions, voilà qui est réparé.
Johannes était une nouvelle longuement réfléchie, minutieusement préparée et hâtivement écrite. Je l'ai proposé aux éditions Malpertuis pour leur AT fantastique et on m'a gentiment répondu qu'il y avait encore pas mal de boulot à faire si je voulais rendre le texte présentable. Bref, ça ne se présentait pas super bien.

C'est là qu'intervient mon côté boudeur et grognon : quand on me refuse un texte, j'ai tendance à le considérer comme le plus beau, le plus grand et le plus incompris. Johannes est donc devenu la cible de mes réflexions et, au bout de quelques semaines, je décidais d'en faire une novella pour montrer au monde (oui, mon côté mégalo se nourrit de mes bouderies et grognements) à quel point cette idée est géniale.

Je me suis donc armée d'une palette de stylos et feutres, offert un ou deux carnets (mon inspiration, elle, se nourrit de carnets) et commencé à faire des plans, des fiches, des plannings.

Aujourd'hui, je suis assez contente de mon syno, j'aime toujours autant l'ambiance sombre qui encadre mes personnages et j'ai écrit environ 20 000 sec (ce qui, pour moi, est plutôt pas mal).

Avant de parler de ce projet, un petit lien rapide vers ma source d'inspiration : Lazare et Joannes Baptista (en anglais)
Et sinon, voici l'illustration (Johannes c'est celui qui a la tête à l'envers). 


Johannes c'est l'histoire de Lazare et de son frère imaginaire, Jo ; celle du choix de la raison ou la folie, rester dépendant d'un fantôme ou se tirer de ses griffes en tournant définitivement le dos à son souvenir.

Pour cette novella, je vais tenter de travailler le style à fond étant donné qu'elle ne sera qu'un enchaînement de scènes clés qui lèveront petit à petit le voile sur ce qui lie Lazare et Jo. J'ai très envie de travailler sur leur relation, leur dépendance, sur la jalousie maladive de Jo qui laissera place, petit à petit à celle de Lazare, sur ce rapport malsain qu'ils ont l'un à l'autre.

Je crois que c'est l'un des textes les plus jouissifs et les plus difficiles que j'ai pu écrire jusque-là et le challenge est alléchant. Camp Nano, me voilà ! 

Et sinon, je travaille sur une petite surprise que j'espère pouvoir dévoiler d'ici la semaine prochaine  (j'ai pas de romans dans le circuit éditorial pour les teasers, je fais comme je peux).

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