dimanche 25 décembre 2011

Des concours et d'autres nouvelles.

Aujourd’hui (enfin hier)(enfin, jeudi dernier parce que cet article a mis du temps à s’écrire), j’ai participé à mon second concours de nouvelles. Si je vous en parle, c’est parce que j’ai décidé de participer à d’avantages de concours de nouvelles. Ce choix s’est imposé durant un week-end que j’ai passé à dormir tellement la semaine écoulée m’avait épuisée. Je fais du baby-sitting à l’année depuis plus de quatre ans et, si avec du recul, j’en arrive à apprécier énormément les enfants dont je m’occupe, je dois reconnaître qu’au bout d’un moment, ils m’épuisent moralement. Bref, en pensant à ça, je me suis souvenue avoir vu passer un concours de nouvelles joliment doté (1000 € pour la première place, ce n’est pas rien) et mon cerveau à fait les connexions nécessaires : 1000 € = 3 à 4 mois de baby-sitting.

Bon, je ne me fais pas non plus d’illusions, je ne pense pas gagner, ni arriver sur le podium à tous les coups mais j’ai déjà eu la preuve que mes nouvelles pouvaient être appréciées si je les travaille et qui ne tente rien n’a rien, alors j’en ai parlé avec mes parents (c’est aussi dans ces moments que je m’aperçois de la chance que j’ai d’avoir un entourage qui me soutient dans mes projets littéraires) et ils acceptent de m’aider financièrement pour que je puisse consacrer les prochains mois à l’écriture (et à mes études que j’ai lâchement laissées de côté depuis novembre).

De plus, j’espère que ces concours m’aideront à donner plus de rigueur à mon approche de l’écriture. Comme je le disais dans un précédent article, j’ai tendance à écrire mes nouvelles au dernier moment (en général, quelques heures avant la deadline) ; or, si pour les ATs je peux avoir la chance qu’un anthologiste voit le potentiel du texte derrière le texte lui-même, pour les concours de nouvelles, je pense que le jury ne sélectionne que les meilleurs textes en l’état. Bref, du boulot en perspective.

Dans l’idéal, je prévois de faire un article pour chaque concours auquel j’ai envoyé une nouvelle, non seulement pour garder un historique de mes participations mais aussi pour faire, tous les trois mois un bilan de mes participations et des résultats (et, voir si dépenser de l’argent pour participer à ces concours en vaut la peine ou non).

Voici donc l’un de mes projets pour l’année 2012. (Et, en parlant de 2012, allez lire l’article de Patrice sur les fins du monde (ici en page 4) et continuez sur votre lancée, ce fascicule est à la fois drôle et emplie de choses intéressantes. Moi qui suis prise de vertige dès que je commence à penser à ça, je te remercie d’avoir mis tant d’humour dans ce texte, je suis un peu moins angoissée à propos du milliard d’années qui nous reste).

En attendant, je vous souhaite un très joyeux Noël et je vous quitte sur deux chants de Noël un peu particuliers : 

Tout d’abord Carol of the old ones. Une petite pensée pour Marie-Anne qui me l’a fait découvrir. 


Ensuite, Florile dalbe, un chant de Noël roumain que j’affectionne tout particulièrement. 


2 commentaires:

  1. Merci pour le petit clin d'oeil aux fins du mondes.
    Super ces chansons que tu proposes.
    "Carol of the old ones" : trop rapide pour que je comprenne tout. C'est subliminal et angoissant. Il faudrait que je prenne le temps de faire un arrêt sur chaque image. N'y aurait-il pas du Giger ? Avec un côté Lovecraft en plus (le retour des grands anciens)

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  2. Je t'en prie, je ne connaissais pas du tout cette revue (tu en as rapidement parlé à Sèvres mais je n'avais pas relevé) et j'ai été ravie de la découvrir. Quant à la vidéo, "Carol of the old ones" fait bien référence aux grands Anciens de Lovecraft, les paroles sont vraiment angoissantes. Quant à Giger, j'admets ne pas y avoir pensé mais il est vrai que certaines des illustrations lui ressemblent. Je vais aller creuser de ce côté là.

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