jeudi 1 décembre 2011

Adieu veaux, vaches, novembrite, nano...

01/12/2011
Sur Paris, le temps est pluvieux. 
Il y a 15h, le nano s'est officiellement terminé. Officieusement, j'ai abandonné mon nano aux alentours du 13 novembre. Après, je me suis contenté de nanoter un peu par-ci par-là mais je n'avais pas la tête à ça.
Ce qui est étrange, c'est de constater à quel point j'ai attendu ce nano et à quel point, finalement, je ne m'y suis pas consacrée. Cette année, c'était une année sans.


A part cela, il court sur Cocy plein de discussions super intéressantes dont l'une qui m'intéresse grandement : Par genre ou par public ? (cliquez si vous voulez accéder au sujet). Si j'ai trouvé ces échanges très intéressants c'est parce qu'au détour d'un post, les grenouilles ont commencées à parler de Nous Deux, un hebdomadaire qui publie des nouvelles et des romans-photos et dont le public est clairement ciblé (féminin de plus de 35 ans je dirai)(pour plus d'info, la page wiki du magazine). Ce magazine, je ne l'ai connu que très récemment parce qu'il lance chaque années un concours de nouvelle auquel moi et certaines de mes connaissances (dont je tairai le nom parce que je suis gentille au fond) avons décidé de participer. 

Il faudra donc cibler au mieux le jury et donc le public (étant donné que les nouvelles primées seront publiés dans l'un des numéros de mars/avril ou mai (je ne sais plus)). Ecrire une nouvelle susceptible de gagner ce concours est un vrai défi car il faut non solum réussir à savoir les attentes du jury, donc du public de Nous Deux (bon ça, c'est pas trop difficile) sed etiam (j'écris en latin si je veux (et pas seulement parce que c'est l'une des seules locutions que je connais)) se distinguer des autres nouvelles envoyée (et ça, ça risque d'être plus ardu).

Je me suis aussi aperçue qu'écrire une nouvelle pour un AT n'est pas la même chose (pour moi) qu'écrire une nouvelle pour un concours. Pour les ATs, j'y vais presque au petit bonheur la chance, j'envoie un texte sans trop y croire et souvent écrit à la dernière minute parce que je sais que la plupart du temps, les nouvelles sont corrigées et même modifiées avant la publication. Pour un concours, je n'ai pas le droit à l'erreur, je ne peux pas me dire que, au pire, si mon texte est sélectionné, je pourrais l'améliorer avant sa publication (oui je sais c'est pas bien de penser à ça en envoyant des textes pour les ATs aussi). 


Cette histoire de genre/public m'a appris à mieux penser mes nouvelles et mes intrigues en général. 

Je ferai un topo sur les concours de nouvelles dans peu de temps (parce que ça aussi ça me tient à coeur). 

4 commentaires:

  1. Go go go pour les concours de nouvelles !
    Je suis sûre que c'est ton truc, tu vas rafler tous les prix ^^

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  2. Je croise les doigts pour que tu me portes chance :) Merci encore de tout ton soutient.

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  3. Personnellement je connais "Nous deux" depuis trèèèèèès longtemps : l'une de mes grands-mères était fan ! :))
    Comme c'était plus sentimental qu'autre chose, elle m'a laissé en lire et je me souviens que certains textes étaient bons, en fait... (même pas honte ; en même temps j'étais ado, je suppose qu'il ne faudrait pas que j'y remette le nez maintenant).

    Pour ton commentaire au sujet des AT, sache juste que s'il y a trop de travail sur un texte, même si le sujet y est super bien traité, ça peut être un motif de refus. Donc ce serait dommage pour toi de manquer une publication parce que tu ne parviens pas à appliquer l'exigence que tu n'as aucun mal à t'astreindre à pratiquer pour les concours. ;)

    Là je sors d'une sélection de P&M très dure, beaucoup de travail de forme sur 3 des 5 textes retenus, et j'avoue que ça me gonfle un peu de passer autant de temps sur des corrections dont une bonne partie aurait pu / due être faite par les auteurs avant soumission ; je ne compte pas le texte qui a fait l'objet d'un travail de fond car ça, ses auteurs n'étaient pas obligées de l'accepter, et c'était une condition que je leur ai imposée, donc j'assume ^^ - puis celui-là, accessoirement, presque rien à dire sur la forme au final ; je suis quand même super contente du résultat, du travail fourni par les auteurs, des textes finaux, mais j'ai quand même l'impression d'y perdre beaucoup de temps et d'énergie.

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  4. Je n’ai lu qu’un Nous deux et, si j’ai trouvé les nouvelles vraiment pas terribles, il en est une que j’ai trouvé très poignante, du coup, j’ai un peu changé d’avis sur le magazine. Et, même si j’ai mon opinion sur la qualité des nouvelles, j’estime ne pas avoir à m’étaler dessus par respect pour les lecteurs (après tout, je lis bien des fanfics qui sont moins bien écrites que ça…).

    Pour les ATs, j’ai pleinement conscience du fait que je peux louper des publis à cause de ce manque de rigueur (j’en ai déjà fait les frais pour Malpertuis III, mon texte a été refusé car la forme était vraiment moyenne et je pense que ça m’a fait du bien de me prendre cette claque, ça m’a fait réfléchir à ma manière d’aborder un AT).

    Je te comprends lorsque tu parles d’énergie et de temps perdu pour des corrections de forme, je n’ai eu ce genre de corrections à faire qu’une ou deux fois pour AOC mais ça m’a épuisé. Le problème de mes textes vient surtout du fait que, lorsque je les envoie à un AT, la forme n’arrive pas à bien rendre mon idée de départ. Mais bon, je suppose qu’à me contraindre pour les concours me permettra d’être plus rigoureuse pour les ATs, en tout cas, je l’espère. Et merci d’avoir partagé ton expérience, j’admets que lorsque j’envoie un texte, je ne pense pas qu’il puisse être retenu aussi j’ai tendance à ne pas m’interroger sur les corrections qui auront lieu par la suite.

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